Orah, seule, dans la vaste et lugubre nature, qui, ne s'arrêtait jamais et qui continuait continuait interminablement. Ses pieds, ses jambes, ses bras, se fatiguait tel un vieux baton. Touchant un arbre poisseux, elle entendit un hurlement. Les oiseaux, qui dormaient tranquillement furent réveillés et s'envolèrent sans se faire prier. Les feuilles, qui chantaient, arrêterent un moment et il y eu un grand silence. Silence de mort et de tristesse, de faiblesse et de souffrance.
Avançant comme une pauvre esclave des ténebres, il fallait se diriger vers le bruit qui venait de se faire entendre.
Avançant comme celle-ci le pouvait, des petits bruit et des petites voix s'entendaient legèrement et plus loin, une ombre s'aperçevait à la lueur de la lune, un peu perdue, devant un arbre. S'avançant prudemment, la jeune fille vit une fille, endormit et seule dans cette immense forêt.
Son expression était bien speciale et triste. Sa peau était très blanche comme celle d'Orah. Ne faisant pas de bruit, elle la regarda en silence, regard perdue et vide.