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| rien, rien. Juste un souvenir.(PV:gabriel) | |
| | Auteur | Message |
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Korosu Eki
Messages : 291 Date d'inscription : 13/12/2007 Localisation : de près comme de loin, je vous guette
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| Sujet: rien, rien. Juste un souvenir.(PV:gabriel) Mer 7 Mai - 19:57 | |
| Il pleuvait, cette nuit-là. Une pluie battante, glacée, recouvrant la lune qui aurait dut appraître au milieu du ciel. Il était minuit. Korosu soupira, et s'installa sur un banc. Il pleuvait toujours, mouillant ses cheveux, ses vêtements n'étaient pas épargnés non plus et le froid enveloppait la moris. Mais, celle-ci ne craignait pas le froid, elle ne l'avait jamais craint et avait appris à l'apprécier depuis qu'elle était sortie de cellule. La moris contempla le ciel ennuagé. Les gouttes tombaient inlassablement sur son visage, dans une bataille vaine. Non, rien ni personne ne saurait la laver de toutes les impuretés sckotchées sur son visage, sur son corps, sur som âme. Plic Ploc. Les gouttes d'eau tombaient, encore et encore sur son visage alors que ses paupières s'étaient refermées. Plic Ploc. Les gouttes ne se mélangèrent pas aux larmes de Korosu. Car elle ne pleurait pas. Plic Ploc. La pluie tombait, chutait sur un sol froid. Dur de réalité. Plic Ploc. Un son infime, à peine un bourdonnement. Puis une chute libre. La grêle se mêla désagréablement aux gouttes d'eau. Plic Scratch. Une autre chanson, trop désagréable à entendre. Plic Scratch. Korosu se releva, ne prêtant pas attention aux grêlons qui tambourinaient le haut de sa tête et ses épaules. Plic Scratch. Elle s'avança doucement sous un cerisier dont les fleurs combattaient bravement les grêlons et le vent. Là, le bruit lui sembla moins assoudissant. Tout personne normale aurait considérée sa position actuelle comme étant dangereuse. Mais personne n'était là pour le lui rappeller. De plus, Korosu connaissait parfaitement les risques. mais elle savait qu'elle ne risquait rien. La pluie de grêlons cessa, mais la pluie subsistait encore. La moris tourna la tête à droite, puis à gauche.
Elle était seule.
La foudre, elle l'avait découvet à ses 70 ans. Elle était partie dans la foret, en quête de puissance, d'entraînement. L'orage grondait au loin, il pleuvait. C'était là que Korosu l'avait rencontré. Il était beau. Avec ses cheveux bruns tombant sur son crâne, sa peau pâle, ses yeux rouge et son corps fin... Une adolescente l'aurait qualifié de "sexy". Pas Korosu qui ne connaissait en l'homme que le goût si agréable qu'était le sang. Ses sens lui hurlèrent que le garçon d'une quinzaine d'années en apparence était un shoujou. Sans réfléchir, il se jeta sur elle, sabre dégainé. La moris riposta aussitôt. Il n'y avait aucune raison à un tel combat, si ce n'est cette envie d'oublier qui on était, notre passé et notre futur. On veut juste garder cette soudaine adrénaline, ce contact si proche avec la mort. C'est lorsque la mort vous tend les bras que vous vous sentez vivant. Elle et lui en en firent les frais. La boue ralentissait leurs mouvements, empêchant une quelconque attaque surprise par derrière. le sang s'écoulait de leur blessures multiples, le jeune homme faisait les frais des griffes de l'adolescente tandis qu'elle goûtait au pouvoir du shoujou. Foudre. Une foudre pas suffisante pour vous tuer, qui vous traverse, vous transmettant une puissance infinie puis qui repart, reprenant son pouvoir et votre énergie en même temps. Une technique fatiguante. Lorsqu'ils cessèrent de combattre, il pleuvait toujours mais l'orage était parti au loin. Leurs vêtements étaient déchirés, les blessures leur faisait grimacer sous la douleur, leurs cheveux prenaient une teinte marron et rouge, le sang et la boue ne faisaient pas bon ménage. Ils avaient tous deux perdus beaucoup de sang et s'étaient déchaînés lors du combat sans parvenir à se départager. Déchaîner. Son adversaire pleurait à présent, toute fierté perdue dans le combat, il pleurait la tristesse passée qu'il n'avait jamais su exprimer autrement. Korosu s'approcha du garçon, il semblait si vulnérable. Il en fit de même, ses yeux rouges sang étaient devenus charbon. Ce fut lui qui l'embrassa. Son premier baiser. Son premier véritable baiser, et le seul. Un baiser unique. Si on pouvait apeller cela baiser. Il lui dévorait les lèvres, mordant sans aucune gêne, aspirant fiévreusement le sang qui s'échappait des lèvres de la grise. Celle-ci en faisait de même, mordant goûlument dans les délicieuses lèvres de son adversaire. Le sang s'écoulait, rapdiement aspiré. Les deux entrouvrirent la bouche, permettant à l'autre de dévorer l'antre, ce qu'ils firent. Une envie de sang, de chair. Irrésitsible. La pluie coulait toujours, se mêlant au liquide proupre et aux larmes du shoujou. Par le sang, Korosu se nourrissait de la tristesse de l'adolescent, permettant à celui-ci de soulager son coeur, alors que celui-ci avalait sa peur, son angoisse de tous les jours, restabilisant la victime, la rassurant quelque peu. La bouche fut insuffisante, et le shoujou qui brisa le lien qui les unissait, ses yeux redevenant flamboyants. Dans un sourire carnassier, la tueuse répondit à sa demande visuelle, elle aussi pressée de pouvoir continuer. Les crocs du garçon rencontrèrent la chair du cou de Korosu, faisant frémir celle-ci, et ils gagnèrent le duel en trouant le cou de deux fents où il aspira le plus de peur possible. Il n'en fallut pas plus pour Korosu d'en faire de même. un échange de sang, du sang de shoujou versé à une moris qui distribuait son sang en dédommagement. Un échange de puissance et d'inhumanité. Aucun d'eux ne fut fatigué, le sang parti, rapidement échangé par un autre, parasite. Puis ils se quittèrent à l'aube, l'un pleurant, l'autre apeurée. Des sentiments parasites quitéts en une nuit qui réapparaissait le lendemain. Ce fut la seule fois que Korosu "embrassa" quelqu'un, suça le sang d'un shoujou, et ce sera la dernière fois. Elle savait que si jamais ils se rencontraient de nouveau, ce ménage recommencerait, inlassablement, renouvelant ce "lien" bien à eux, unique.
Korosu rouvrit les yeux, il pleuvait toujours. Doucement, elle se leva, traversant l'allée, contemplant avec calme les cerisiers, se moquant de l'eau qui tombait, encore et encore. Le ciel pleurait il pour elle? Pourtant, Korosu n'avait aucune envie de pleurer. Le froid continuait de l'envelloper, comme un protecteur, un ange gardien qui refroidissait son coeur encore et encore jusqu'à ce qu'il se brise. La moris sourit doucement, encore un sourire carnassier, elle ne connaissait que lui. Elle était seule. La jeune femme se rassit sur un banc, ne prenant pas la peine de dégager les grêlons déposés sans douceur sur la pierre. Perdue dnas ses pensées, elle resta une heure sous l'eau, et se moqua franchement du rhume et du mal de tête qui l'assailla. Elle n'était plus seule. Au loin, mais pourtant bien là, une ombre s'approchait, s'avançant dans l'allée. Une ombre qu'elle connaissait. Korosu n'était pas maquillée, ou coiffée différemment, et si ce fut le cas, alors la pluie avait tout effacer. Gabriel Itami. La jeune fille ne sut comment réagir. C'était la première qu'elle revoyait quelqu'un, à part son maître. | |
| | | Gabriel Itami
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| Sujet: Re: rien, rien. Juste un souvenir.(PV:gabriel) Ven 9 Mai - 23:51 | |
| Ce nuit-là était une nuit comme les autres. Depuis plus de cent ans, les nuits passaient et se ressemblaient toutes. Une personne faible d'esprit serait sans doute devenue complètement folle. Lui-même n'était-il pas un peu fou ? Pour entreprendre de faire disparaître les chasseur de vampire de cette ville et en prendre la direction, il devait bien l'être, ne serait-ce qu'un peu. Et rester en compagnie d'un dégénéré tel que le shoujou qu'était Zellgadise, le supporter 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ou presque et apprécier ça, pourver que le shoujou blond était même gravement atteint. Mais il s'en moquait. Le temps passait et ne l'atteignait pas. Ou plutôt, ne l'atteignait plus.
Il fut un temps où tout était différent. Où il n'était pas seul. Cela remonte à il y a bien longtemps, mais Gabriel s'en souvient comme si s'était hier. Paradoxalement, son cpeur, lui, ne s'en souvient plus.
En ce temps-là, il vivait en nomade dans un groupe de shoujou unis. Evidemment, aucun d'eux n'était un saint, mais malgré des actions cruelles et dénuée de sentiments humains, le blond aurait pu dire sans mentir qu'entre eux, l'amitié était de mise.
Ce n'était pas une amitié faite pour durer l'éternité. Et même si la plupart des membres de ce groupe n'avaient pas été tué, il était certain qu'à un moment ou à un autre, ils se seraient tous séparés.
Pourtant, chacun d'entre eux aurait donner leur vie pour secourir un de leur camarade. Ce n'était pas par amitié, qu'ils auraient fait cela, mais plutôt par une certaine solidarité qui s'était créée.
Mais Gabriel se souvenait bien que déjà, à l'époque, il començait déjà à se lasser de toute chose. La preuve était qu'il prenait déjà des vies comme il aurait tapé dans une pierre. Pour lui, les humains étaient déjà synonyme d'objet et les vies, toute y comprit la sienne, étaient égales à une feuille de papier qu'il était si facile de déchirer.
Pourtant, il se souvenait aussi, vaguement, qu'il lui arrivait souvent de rire avant. Pas comme aujourd'hui où tous ses sourires et tout ses rires sont forcés. Non, avant il riait de bon coeur et il n'était pas rare que l'un de ses camarade de tuerie lui arrache un vrai sourire.
Mais aujourd'hui, ses lèvres et sa voix ont oubliés ce qu'est de rire franchement. Et d'un côté, cela le peine énormément. Ceux qui se souviennent de la marche à suivre ont l'air si heureux. Lui, cela fait longtemps qu'il à laissé s'échappé l'essence même de ce mot. Pour lui, cela ne représente plus rien. Le bonheur n'est qu'éphémère, donc inutile.
Et puis, cela évite bien des souffrance d'être dénué de tout sentiment.
Le shoujou pensait tout en marchant tranquillement, sans vraiment se rendre compte de l'endroit où il se rendait. Cela faisait si longtemps qu'il était dans cette ville, que maintenant, cela devenait instinctif.
Il s'arrêta un instant, et leva la tête pour observer le ciel. Les étoiles étaient inexistantes ce soir-là, aucune d'entre elles n'avait daigner se montrer. La lune elle-même était difficile à aperçevoir. C'était dû au sombres nuages qui avaient élus domicile dans le ciel, cachant ainsi les merveilleuses lumières de la nuit.
Sans s'en rendre vraiment compte, il se replongea dans ses pensées, pour le moins mélancoliques.
En y repensant, il ne se souvenait pas du visage de ses anciens compagnons. Pourtant, ça ne voulait pas dire qu'aucun d'entre eux ne l'avait marqué. A dire vrai, il n'y en avait qu'un, hormis Zellgadise, dont il se rappelait ne serait-ce qu'un peu.
C'était un sang pur totalement différent des autres. Etant l'aîné du groupe, il était en quelques sortes le "leader".
Contrairement aux autres shoujous, lui avait une âme bonne et généreuse. Une aura de sérénité et de sagesse l'entourait constamment.
Pourtant, comme tous les autres, c'était lui aussi un tueur. En buvant le sang des humains tués lors de sanglantes batailles, il préservait sa jeunesse et sa force.
D'ailleurs, il était beaucoup envié pour sa force, que l'on disait inégalable, mais aussi pour son évidente beauté. Ses traits était ceux d'un homme viril et mur, et l'expression " les yeux sont la porte de l'âme" était parfaitement appropriée pour son cas. Sa peau balsamé semblait douce et ses londs cheveux d'ébène tombait en cascade de vague dans son dos.
Gabriel entretenait une relation étrange avec cet homme. Pour lui, il représentait une sorte de modèle, voir de dieu vivant. Il se souvenait qu'à l'époque, il éprouvait une admiration sans borne pour cet homme. Et certainement plus que de l'admiration... Il pouvait même dire, qu'il aurait donné sa propre vie pour sauver celle de celui qu'il considérait comme un "maître".
L'autre de son côté, s'était toujours comporté comme un grand frère pour lui. Il le couvait, le protégeait. Peut-être plus que les autres. Sans doute ressentait-il beaucoup d'affection pour le blond. Cela, Gabriel ne le sut jamais.
Car au contraire de ce qu'il avait pensé, ce n'était pas lui qui donnerait sa vie pour celle de l'autre.
Une nuit, le shoujou blond fut pris au piège par des chasseur de vampire. Et pour une fois, Zellgadise n'était pas à ses côtés. Non, son compagnon ce soir-là se trouva être leur leader.
Et c'était ou l'un, ou l'autre. L'un d'entre eux pourrait s'en sortir. Mais il s'en sortirai seul.
Gabriel n'eut d'autre choix que d'accepter la décision que prit alors l'autre homme. Quand il en reçut le signe, il se mit à fuir, à courir aussi vite que possible.
Les larmes abondaient sur ses joues alors qu'il continuait sa course effrénait. Elles redoublèrent quand plusieurs coups de feu se firent entendre.
Ce fut la dernière fois que Gabriel pleura.
Maintenant il pouvait le dire, cet homme dont il n'avait pas un souvenir très précis, et dont il ne se rappelait qu'avec peu de précision le visage, cet homme-là avait été le premier homme qu'il avait vraiment aimé. Comme un frère, comme un amant, et comme un père.
Et à cause de sa stupidité, il était mort.
Gabriel sursauta. Etait-ce des larmes q'uo sentait sur ses joues ? Impossible ! Il ne pleurait jamais. Se souvenait-il encore de la marche à suivre ?
A ce moment, il pensa avec ironie que ça faisait beaucoup de choses qu'il avait oublié.
Puis il se rendit enfin compte qu'il s'était remis en marche depuis un certains temps, et que l'eau qu'il sentait sur ces joues n'était que la pluie.
Qu'il aurait aimé pouvoir pleurer. Qu'il aurait aimé pouvoir ressentir de la tristesse.
Maintenant, il savait pourquoi il restait avec Zellgadise, que soit-dit en passant toute personne normale aurait quitté depuis un bon moment. C'était la seule personne encore vivante à pouvoir lui faire ressentir une quelconque émotion. Que cela soit de l'amour, ou même de la fureur.
Puis finalement, Gabriel dû se reconnecter à la réalité sen aperçevant une ombre au loin. De là où il était, il ne la reconnaissait pas, mais au fur et à mesure que ses pas le menaient à cette personne, il ne put que voir de qui il s'agissait.
Voilà une personne qu'il ne s'attendait pas à revoir si vite.
Il s'avança alors vers elle, le plus naturellement du monde. Sans sourire, inutile de faire semblant avec elle. D'une voix très légèrement froide, mais plutôt surprise il s'adressa à elle :
" Korosu...Je ne pensais pas vous revoir déjà. A dire vrai, je ne pensais pas que je vous reverrai un jour. Surtout dans un tel endroit...Que faites-vous donc ici Mlle. Mitrazki ? " | |
| | | Korosu Eki
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| Sujet: Re: rien, rien. Juste un souvenir.(PV:gabriel) Sam 10 Mai - 12:40 | |
| Les larmes du ciel tentaient encore et toujours de laver son visage rouge du sang qui avait giclé durant des multiples tueries. Ou bien était-ce celui du maire?
Korosu ne s'en souvenait plus, et ne voulait pas s'en souvenir.
Pas maintenant.
Gabriel Itami approchait, d'un peu trop près. La moris n'appréciait guère retrouver des personnes dont elle avait fouillé le passé, non pas par pitié, mais par "peur" de représailles. La peur, l'unique sentiment qu'elle n'ignorait point. Un sentiment qui aurait rapidement disparu de son esprit si son passé était oublié dans les méandres de l'Histoire. Malheureusement, Korosu pouvait oublier les choses inintéressantes de la veille, du nom de ses victimes ou agresseurs etc... Mais pas son passé. Korosu pouvait largement oublier ce qui se passait lorsqu'elle travaillait, mais pas avant d'être recueillie par une âme loin d'être charitable, mais qui l'avait tout de même aider.
La moris grogna imperceptiblement, elle n'iamait réellement pas son passé, et sa faiblesse.
Alors que Gabriel était à quelques mètres d'elle, Korosu se dit que l'éviter et faire comme si elle ne le connaissait pas était la meilleure solution. Il pleuvait toujours. Seuls la pluie et les pas de Gabriel résonnaient dans l'allée des cerisiers, quoique, en écoutant bien, on pouvait percevoir le bruit des voitures roulant tant bien que mal sur les nationales pour rentrer le plus tôt possible chez eux.
Korosu, avait elle un chez soi, elle aussi?
Non, probablement pas. Elle vivait dans les hôtels où elle tuait ses victimes qui, persuadés que leur attirance était réciproque, l'avait entraîné en ces lieux. Elle vivait dans les rues sombres, lorsque le soleil était trop lumineux, c'est-à-dire tous les jours. Elle vivait dans la nature, où elle tuait ses congénères pour ne pas que son maître et les autres habitants perçoivent la folie qui, bien que rejetée de toutes les forces de Korosu, s'emparait d'elle. Elle vivait chez son maître, dans ce manoir où elle servait son maître parfois autrement qu'en jouant les espionnes.
Mais avait elle déjà eu un lieu où elle seule pénétrait? Un lieu qu'elle appréciait, ou elle "vivait" réellement?
Non, non elle n'avait pas d'endroit où elle dormait sur ses deux oreilles.
Gabriel Itami n'était plus qu'à trois mètres, pourtant, plongée dans ses pensées, elle ne le remarqua pas.
Depuis quand ne dormait elle pas? Depuis quand n'avait elle prit le temps de rêver et de chercher une autre Voie? Depuis quand ne doutait elle plus? Depuis quand... Ne vivait elle plus?
Sur le coup, la moris hoqueta, son coeur avait manqué un battement. En vérité, elle n'avait jamais dormi tranquiellement, elle n'avait jamais rêver, elle n'avait jamais douter, elle n'avait jamais vécu.
Comme si la prison de glace lui avait lancé une malédiction, comme si toute cette mascarade n'était pas réelle, comme si ses souffrances, ses capacités, son inhumanité n'était qu'une vision du futur qu'une gamine de trois ans, enfermée dans une prison sous-terraines dans les montages voyait à partir d'yeux qui n'étaient pas les siens. Comme si... Elle n'était jamais née.
Des paroles prononcées sur un ton froid, sûrement plus que les grêlons qui étaient tombés quelques minutes-à moins que ce ne soit des heures-plus tôt. Elle avait réellement été stupide sur ce coup là.
*Comme si penser au passé me ferait avancer, ridicule.*
La moris toisa le shoujou du regard et se demanda, un vague instant, si lui avait déjà rencontré le garçon qui l'avait embrassé. Si c'était lui qui avait causé tant de tristesse, ou si il l'avait tué. Des questions rapidement oubliées, de par leur futilité. Korosu attendit un instant avant de répondre, comme pour pser les mots qui allaient suivre, ou simplement pour que l'ambiance reste la même.
*C'est vrai que j'avais utilisé ce nom pour me nommer, et quel nom...*
C'était celui d'un vieil homme, qu'elle s'était assurée de tuer rapidement, car il avait découvert les plans de son maître.
*Encore un inconscient qui espérait faire changer les choses.*
Savait il seulement que nul être ne pouvait échapper à son destin, si ce n'est par la mort? Si la mémoire de Korosu, loin d'être fiable, lui dictait des choses justes, ce meurtre avait eu lieu dans la salle des archives du manoir de son Maître, trente ans plus tôt. Le sang avait beaucoup giclé, et la tâche s'était avéré plus ardue que la moris ne l'avait cru: empêcher la trajectoire du sang était impossible, et bon nombre d'archives avaient été salies.
*Comme quoi, il n'y a pas que les tueurs, qui ne peuvent être alvés du sang qui a coulé.*
"Ce que je fais ici? En quoi cela vous apporterait-il de savoir une telle chose? Je ne pensais pas que vous êtiez ce genre d'homme à parler pour rien et à chercher des choses stupides, Itami-san."
Sa voix s'était faite acide, pour alimenter la tension qui régnait toujours. Après une légère hésitation loin d'être perçue sur son visage impassible et froid, la moris décida de continuer.
"Zellgadise Komura aurait il déteind sur vous? Quelle tristesse."
L'ironie était au goût, jamais la moris nétait triste pour une raison aussi futile qu'est la perte d'une "lumière".
Elle ne devait pas être triste. Et elle ne le serait pas.
Cela ne l'empêcha pas de voir que l'Itami n'était pas comem d'habitude. Bien qu'il le cachait, sona ssurance était... Amoindrie? Mais ce n'était pas dans les habitudes de Korosu de s'inquiéter pour une personne aussi insignifiante que l'était Gabriel dans son esprit. Jamais, au grand jamais, elle ne s'inquiéterait pour quelqu'un d'autre que son Maître.
Et ce Maître, ce n'était pas Takechi Kudo.
"Quoi qu'il en soit, je suis honorée que vous vous souveniez de mon nom."
Korosu se demanda, vaguement encore, si le shoujou s'était renseigné sur elle...
*je lui avais demandé, ce que cela faisait d'être amnésique. C'était des paroles en l'air, car je savais très bien ce qu'on ressentait.*
En effet, la moris n'avait sut ce qu'elle avait fait, ne se rapellait plus qui elle avait été avant d'être enfermée en prison. Mais avait elle seulement été enfermée? Peu être était-elle arrivée là, sans quelconque raison. Etait elle seulement vivante, qui étaient ses parents qu'elle n'avait jamais connue? Qu'avait elle fait pour endurer un tel nom?
D'un mouvement imperceptible de la tête, Korosu fit taire ses questions. Ce n'était pas le moment.
Plic Plac. Le froid était toujours là. Etait-il présent par la fraîcheur des gouttes ou par l'atmosphère qu'ils dégageaient, elle et son interlocuteur. Plic Ploc. Ce son ne souhaitait pas s'arrêter, le mal de crâne était de plus en plus présent. Plic Ploc. Les voitures étaient parties au loin, nul habitant ne s'aventurait dnas les rues de la ville de la nuit. Plic Plac. Pourquoi était elle là déjà? Korosu ne s'en souvenait plus, et Gabriel, s'en rapellait il? Plic Ploc. Pour la première fois depuis des années, Korosu eut envie de dormir. Plic Plac. Qu'est-ce qui coulait? Qui faisait ce bruit? Des larmes? Du sang? Ou de la pluie? Peut être les trois...
Korosu fronça les sourcils, pour ne plus se laisser distraire par l'environnement. Elle n'avait plus qu'à observer Gabriel, sur toutes coutures.
Lorsqu'il lui fournit une réponse, la moris décréta que son esrit le déchiffrerait plus tard, car quelque chose était plus important chez le shoujou. Pourquoi, lors de leurs recontres, ne possédait il jamais d'armes? Elle voyait mal le shoujou combattre à mains nues...
*Une façon de ne pas déclencher un combat? Et ais-je seulement la tête à combattre?*
A vue d'oeil, Korosu pâlissait, c'était très rare qu'elle tombe malade, alors pourquoi seulement maintenant? Pourquoi elle et pas Gabriel, par exemple?
*Où est passé son acolyte, quoi que je n'ai pas envie de le revoir, ce coureur de jupons.*
Le fait qu'on ait embrassé la vampire en dehors d'un mission, l'importunait au plus haut point. | |
| | | Gabriel Itami
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| Sujet: Re: rien, rien. Juste un souvenir.(PV:gabriel) Sam 10 Mai - 18:33 | |
| Gabriel se serait très bien passé d'une nouvelle rencontre avec cette Korosu. Pourtant, il l'apprécier assez...D'un certain côté...il était évident que psychologiquement, ils se ressemblaient. Tout deux passaient leurs journées munit d'un masque. De froideur, d'indifférence mais aussi parfois, ils revêtaient un sourire. En fin de compte, ils étaient tout deux des hypocrites. Le blond savait pertinamment que chaque sourire de cette fille n'était qu'un ridicule mensonge et ses paroles n'étaient que comédie.
Mais il ne pouvait la blâmer, lui aussi en faisait de même.
C'est pour cela qu'il ne prenait pas la peine de sourire devant elle.
Mais contrairement à Korosu, Chaque sourire de Gabriel n'était pas destiné à le faire passer pour une autre personne. Du moins, pas autant qu'elle.
Ses sourires à lui, n'étaient que la moitié de vrais sourires. Il n'en esquissait que très rarement, et cela variait selon les personnes.
Mais il y avait une bonne raison à la différence de l'intensité de leur masque...
Korosu était une espionne. Contrairement à Gabriel.
Lui, il se considère plutôt comme un homme d'affaire. Le but est de créer des alliances, de tromper les gens pour arriver à ses fins.
Mais au fond, il se rendait bien compte qu'il ne pourrait jamais comprendre Korosu. Sa logique, son raisonnement, le cours de ses pensées...Tout cela lui échappait. Etait-ce pareil du côté de la jeune fille ? Peut-être que elle, elle le comprenait ? Après tout, n'était-ce pas son métier de se renseigner sur les gens ? Non, elle ne pouvait pas comprendre, elle ne pouvait pas savoir. Chaque personne à une douleur qui lui est propre.
Et cela le décevait. Il aurait tant aimé qu'une personne puisse connaitre l'intensité de ses sentiments. Enfin, plutôt la douleur que provoquait ce manque de sentiments, justement.
Et elle ? Ressentait-elle une quelconque émotion ? Lui arrivait-il de pleurer, d'être triste et peiné ? Que cela soit de son propore sort, ou de celui de ses proches.
Des proches, d'ailleurs, en avait-elle ? S'était-elle déjà attaché à quelqu'un ? Avait-elle un petre qui lui était cher, qu'elle n'aurait perdu pour rien au monde ? Donnerait-elle sa vie pour cette personne ?
A la regarder, comme ça, Gabriel aurait dit que non. Cette fille, elle semblait ne rien éprouver. Elle ne faisait sans doute qu'obeir aux ordres, sans se poser de question. Peut-être avait-elle été élevée comme ça.
Mais...Lui-même, n'était pas complètement insensible. Quoi qu'il puisse dire, il ressentait quand même de l'amour, de la haine, de la rancune et aussi de la colère.
Ce sont ces émotions qui sont les caractéristique même de l'être humain.
Pourtant, Gabriel s'efforcer de n'en montrer aucune. Mais paradoxalement, il aurait tant aimé les sentir, plus fortement.
C'était sans doute ça, qui les différenciait, lui et elle, des autres personnes. Ils savaient très bien dissimuler leurs émotions.
Maintenant qu'il y pensait, c'était peut-être ça qui le poussait à s'éloigner le plus possible de son compagnon, Zellgadise. Cet homme, il arrivait non seulement à lui faire ressentir des sentiments, qui varient entre amour et colère, mais non content de son exploit, en sa présence Gabriel n'arrivait que très difficilement à se contrôler. Mais généralement, il arrivait quand même à se retenir de lui mettre son poing dans la figure...
A quoi ce manque de contrôle était-il dû ? Certainement à celui de Zellgadise. Il était tellement impulsif, ne faisant rien pour cacher ses émotions. Bien au contraire, tous les prétextes sont bon pour les laisser exploser au grand jour. L'argenté n'hésitait pas à montrer sa colère en criant. Quand à son affection, il la montrait par diverses marques très peu discrètes.
C'était sans doute cette franchise et cette manque de délicatesse qui l'attirait chez lui. Mais qu'en était-il de Zellgadise ? Que pouvait-il lui trouver de si attrayant ? Rien visiblement, puisqu'il s'était empressé de courir dans les bras d'un autre, ou d'une autre dans le cas présent. Dès que l'argenté avait obtenu ce qu'il voulait, il s'en était allé. Il l'avait abandonné. D'un côté, cela ne le surprenait pas. Il s'y attendait. Au moment même où il avait accpeté les avances de Zellgadise, il avait prévu que cette fin serait possible. Et sans doute la plus probable.
Pourtant, il se sentait tellment blessé. Jamais encore il n'avait ressentis cela. Il n'avait jamais connus de sentiment plus destructeur. Plus fort que l'amour, plus fort que la jalousie. Le sentiment de désespoir et d'abandon était le plus puissant de tous. Zellgadise lui avait dit que si jamais ils devaient se séparer, il ne le supporterait pas. Pourtant c'était lui qui les avaient éloignés. C'était de sa faute. Mais peut-être qu'il ne lui avait dit ça juste parce que le moment le demandait. Sur l'instant, il n'était peut être pas très lucide, et avait dit ce qui lui était passé par la tête.
Gabriel connaissait beaucoup d'émotions, malgré ce qu'il voulait faire croire aux autres, et à lui-même. Bien qu'il ne l'ai pas montré, il fut peiné de la mort de sa première famille. De ces gens si généreux qui l'avait acceuillis comme s'il était leur fils. Et même s'il ne l'avait dit à personne, il fut annéantis par la mort de cet homme qu'il admirait temps, et pour qui il avait tant d'affection. Cet homme qui l'avait protégé au péril de sa propre vie.
Mais pour lui, ce n'était en rien comparable au vide qui s'était emparé de sa vie. Depuis la mort de son idole, Gabriel n'avait plus eut goût à rien. Mais il lui avait semblait que son monde reprenait peu à peu ses couleurs quand il était en présence Zellgadise.
Il s'était trompé.
Une fois encore, la personne à qui il confiait l'essence même de sa vie l'abandonnait.
Mais il n'allait pas pleurer pour si peu. D'ailleurs, le ciel le faisait assez pour deux. Maintenant, il s'en rendait compte, mais le ciel ne versait plus de larme. Des gouttes gelées tombaient sur le shoujou et la belle espionne.
En parlant d'elle, elle venait justement de lui répondre.
La dîte réponse fit rire le vampire au sang pur. D'un rire crystallin qui pourtant, sonnait faux, mais si on l'écoutait bien on pouvait entendre une note de mélancolie. Même à l'entente du nom de son ancien compagnon, son rire ne s'éteignit pas. D'une voix claire et amusé il ui dit :
" Ne confondez pas tout, Korosu-san, je ne parle pas pour rien dire...C'est juste par politesse que je vous demandez cela. L'un n'empêche pas l'autre. Mais vous avez raison...Je me moque éperduement de la raison de votre venue en ces lieux. Et si cela peut vous rassurer, Zellgadise ne déteind pas sur moi. Contrairement à lui, je ne suis ni un lâche, ni un traître, ni un coureur de jupon. A moins que vous en doutiez ? "
Suite aux paroles de Korosu, Gabriel continua, avec un nouveau sourire accroché au visage :
" Comment aurais-je pu vous oublier ? Malgré votre grade, vous n'êtes pas une jeune femme qui passe inaperçue ! De plus, puisque vous vous souvenez du mien, c'est la moindre des choses que de me rappeler de votre nom. "
Korosu était une espionne...Il serait donc surprenant qu'elle lui ai donné son vrai nom. Etait-ce seulement son véritable prénom ? Gabriel ne le saurait sans doute jamais mais il respectait cette façon de faire. Il se tenait toujours face à elle. Puis il leva une fois de plus son regard vers le ciel, se moquant des grêlons et d'une eventuelle petite douleur.
Malgré son rang, Gabriel avait un corps faible. Peut-être était-ce psychologique, mais il lui arrivait souvent de ressentir certaine faiblesse. Ce temps était donc loin de lui être favorable. Mais il s'en moquait. Aujourd'hui, qu'est-ce qui était vraiment important ?
" Korosu-san...Je vous remercie...Je vous remercie pour m'avoir mis au courant...Sans vous, je ne l'aurait sans doute jamais su...Et cet homme vile aurait continué à se jouer de moi..."
Ce n'était pas dans ses habitudes de remercier les gens. Peut être juste parce que rare étaient les personnes qui méritaient ces remerciements. Mais Gabriel était un homme juste. Et il savait faire les bonnes choses quand il le fallait. Sans elle, comment cela se serait-il passé ? Peut-être qu'il serait encore en de bons termes avec Zellgadise. Pour le moment, celui-ci ne savait toujours pas qu'il était au courant de son petit écart de conduite. Et c'était bien sur à ça dont il faisait allusion quand il disait à Korosu que c'était grâce à elle qu'il avait pu se préserver. | |
| | | Korosu Eki
Messages : 291 Date d'inscription : 13/12/2007 Localisation : de près comme de loin, je vous guette
vous: race/emploi:: moris espionne amour:: Un monstre peut il aimer? non? Dans ce cas, elle ne le peut pas non plus
| Sujet: Re: rien, rien. Juste un souvenir.(PV:gabriel) Lun 19 Mai - 21:02 | |
| Un mal de tête, des larmes du ciel, du froid... Elle n'aimait pas cette ambiance, elle ne voulait plus cette ambiance. Gabriel eut tôt fait de mettre fin à ce vacarme assourdissant, au grand soulagement de Korosu. Depuis quand la pluie était une mélodie cassante, bruyante et si fausse? Depuis que la pluie se transformait, probablement. La grêle reprit ses droits, martelant le sol, la martelant elle ainsi que Gabriel. Ils étaient seuls tous les deux, dans cette ambiance si froide, représentant le Néant même, ou bien les Ténèbres, chacun son point de vue. Qui était Gabriel Itami? Certes, Korosu connaissait une part de son passé, mais jamais ses sentiments, ses expressions, ses habitudes... En avait il seulement? Etait il un sentimental? Avait il le temps d'avoir un temps à lui? Oui, probablement. Non, c'était obligatoire, c'était normal, logique... Humain. Korosu, elle, était loin d'être humaine, loin d'être "normal", aussi, n'avait elle pas droit à ce genre de choses, et elle ne le regrettait pas.
"Pas de cela avec moi, Gabriel-san. Depuis quand un shoujou, ces êtres si majestueux-quoi qu'on en doute parfois, en voyant votre compagnon- serait il poli avec un être aussi faible, pitoyable qu'est un être de ma race?"
"Sa" race, mensonge pitoyable, mais nécessaire. Non, Korosu était bien pire qu'un moris, bien plus faible. Pourtant, il fallait la caser quelque part. Les Exceptions existaient donc partout, même chez mes vampires...
"Il est vrai que je vous vois très mal avec un sourire aguicheur, Gabriel-san, à moins que vous souhaitiez me démontrez tout de suite le contraire. Je suis sûre que le spectacle prometterait d'être beau!"
Korosu ne pensait pas ses paroles, mais la nécessité de faire taire le silence étant devenu vital, la jeune femme avait prononcer ces aproles inutilement.
"Voilà que je fais la conversation, rester trop proche de vous et de Komura m'aurait détruit le cerveau?" en cours | |
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